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dimanche 11 septembre 2016

Présence joyeuse !

Et voilà : bientôt 2 semaines que nous sommes à la maison du bord de l'eau et profitons d'un temps superbe pour passer de bons moments dans l'eau et nous détendre. Le lumbago n'est plus qu'un mauvais souvenir, même si je dois rester prudente et éviter de nager la brasse. Quant à mon homme il a même repris le vélo en m'assurant qu'il ne prend que les pistes cyclables... Sauf bien sûr les tronçons sans piste pour aller de l'une à l'autre ! Mais je ne peux pas l'attacher. Il a constaté aussi que nager le crawl remplaçait avantageusement les séances de kiné pour l'épaule qui reprend peu à peu une meilleure mobilité.

Et puis nous avons eu la grande joie de partager quelques jours avec notre plus jeune fils et sa compagne. Leur présence met du pétillant dans notre vie tant ils sont agréables à vivre et pleins d'entrain et de bonne humeur ! Que de bons moments partagés aussi avec les amis catalans...

D'abord une cargolade ....
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puis un autre jour les moules ....accompagnées d'un muscat sec ... hum ! Un délice

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de bons moments à la plage ...et des rigolades dans les vagues !!!


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Mais...ils n'ont pu rester que 5 jours, cela passe trop vite ! Nous les retrouverons quand nous rentrerons. Bientôt, car pour l'instant il fait chaud et l'eau est très bonne, alors nous nous attardons ici.

jeudi 7 juillet 2016

Complications

Depuis l'accident de vélo de mon homme, il y a presque 2 semaines, mon optimisme a pris un sérieux coup dans l'aile. Une douleur à la cuisse droite s'est révélée être un bel hématome provoquant une grande gêne pour la marche. Il se bloquait tellement qu'on a craint une fracture ou fêlure au niveau de la hanche ou du fémur. Nous avons consulté un médecin qui a prescrit une radio. Ouf, rien de cassé, mais toujours une grande difficulté à marcher; force glaçons et arnica, mais jusque là pas vraiment d'amélioration. Je commence à sérieusement m'inquiéter pour notre voyage au Canada dont le départ est prévu le 19 Juillet...
Alors je gamberge et me lève tôt : ainsi je profite des splendides levers de soleil sur la mer !


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Puis vers 8 h, je vais prendre mon premier bain dans une mer calme et si agréable: une bonne détente !

Dans la matinée nos amis S et A. sont venus à la plage avec leurs 2 petits enfants de 7 et 3 ans: un moment extra : le plaisir de jouer avec les petits m'a fait un bien fou.

lundi 27 juin 2016

Le petit vélo qui trotte dans ma tête

Et voilà ! Je ne sais si c'est une intuition, un pressentiment, appelons cela comme on veut , mais comme je l'ai écrit récemment, je n'arrive pas à me mettre dans l'ambiance joyeuse de l'attente du voyage prochain. Et Samedi matin mon homme, cycliste expérimenté qui a des milliers de kms au compteur, s'est fait renverser par une voiture dans le seul tronçon de route où il n'y a pas de piste cyclable, sur le parcours qu'il fait très régulièrement, lorsqu'on est à la maison du bord de l'eau.
La conductrice qui l'a renversé roulait dans le même sens et elle ne s'est pas déportée pour le doubler alors que la voie était libre: rien en face . Elle était catastrophée mais, certainement pas autant que nous ! Bref....Heureusement un homme qui bricolait dans son garage a entendu l'accident et a pris mon homme et son vélo en charge jusqu'à un parking où j'ai pu le récupérer, il nous a même accompagnés à la clinique de Céret : quelqu'un de très serviable et gentil, vraiment.
Le servie des urgences était débordé, mon homme n'a pas voulu attendre, il voulait se changer et se mettre à l'aise. ( les chaussures avec cale-pieds ne sont pas confortables pour marcher et dans ma précipitation suite à son appel je n'ai pas pensé à cela ) Nous sommes rentrés et allés l'après midi aux urgences à Perpignan ( le Samedi aucun cabinet de radiologie n'est ouvert dans notre coin ...)
Mon homme s'en sort avec une rupture d'un tendon de l'épaule droite et est donc immobilisé pour 2 semaines et ensuite séances de kiné pour massage et rééducation.
C'est surtout son moral qui en prend un coup - c'est le 2ème accident de ce genre qu'il a en moins de 2 ans; il réalise que c'est de plus en plus compliqué de circuler en vélo sur les voies partagées avec les automobilistes. Mon bonheur à moi, ici, c'est nager et retrouver les amis; son bonheur à lui c'est le vélo et pour ses 75 ans il pédale encore très bien. Ici, il pratique aussi le canoé. Et le voilà bloqué : ne rien faire pendant 2 semaines. Il maudit cette automobiliste qui "devrait rester à la maison et laisser sa voiture au garage "
Son projet de monter le col d'Ares comme chaque année - test de sa bonne forme - tombe à l'eau.
Nous ne comptons pas renoncer à notre voyage : départ prévu le 19 Juillet. Ma nièce canadienne est kiné et pourra lui prodiguer quelques soins si nécessaire. Mais j'avoue avoir, comme on dit, " le moral dans les chaussettes " (même si en ce moment je ne porte pas de chaussettes).
Je vais essayer de décider mon homme à quelques petites balades dans les environs: pour l'instant il fait son casanier... Ce soir nous allons chez des amis fêter un anniversaire
Cela fera du bien...

Ces petits malheurs personnels ne sont rien à côté du monde qui va si mal, je sais.
Alors je vais essayer de retrouver le sourire !

mercredi 22 juin 2016

Morosité

Trouver des petits bonheurs dans la période bien longue qui s'est écoulée depuis mon dernier billet ne serait pas bien difficile, mais assez banal:

  • quelques belles randos,
  • de bons moments à l'atelier d'écriture pour mettre la dernière main à notre petit roman, oeuvre de l'année qui se termine,
  • le jardin qui s'est épanoui,
  • notre migration à la maison du bord de l'eau pour un mois avant le départ au Canada,
  • de bonnes lectures...

Mais voilà, moi qui suis plutôt du genre optimiste et gaie, je me trouve morose.
L'ambiance générale me désole. Et à cela s'ajoute, sur le plan personnel, l'inquiétude pour un couple proche, dont l'homme vient de perdre son boulot. Je sens ce couple fragilisé . Et voilà mes nuits plutôt perturbées et une espèce de lassitude qui m'envahit.
Le tapage autour de l'Euro de foot me hérisse tandis que continuent les atteintes à nos libertés et nos droits dans une ambiance délétère.
J'ai tendance à isoler mes yeux et mes oreilles des médias surtout la télé...
Depuis notre arrivée à la maison du bord de l'eau la météo capricieuse n'arrange rien. Pourtant nous devons nous considérer comme privilégiés: j'ai pu nager hier et aujourd'hui et compte bien recommencer. Dans l'eau, pas d'idées noires et grand plaisir de profiter de notre si beau coin !
Dans un mois nous serons au Canada et fêterons les 60 ans de mariage de mon frère et ma belle soeur, nous retrouverons la famille dont les australiens et avons prévu tous ensemble de belles balades dans les montagnes rocheuses; j'ai également organisé un petit périple rien que nous deux sur les traces de notre jeunesse.( C'est en Alberta que mon homme et moi nous sommes connus en 1969 ). Tout cela devrait me réjouir or - c'est la première fois que cela m'arrive - je suis inquiète et appréhende ce voyage que j'ai pourtant préparé avec tant de plaisir.
Finalement j'essaye de cacher cette angoisse à mon entourage, car habituellement je suis plutôt celle qui rassure et je ne veux surtout pas inquiéter mon homme qui est déjà d'un naturel pessimiste. Drôle d'état d'esprit ...

Et puis, de temps en temps, je me ressaisis en me disant que malgré tout cela, je n'ai pas vraiment le droit de me plaindre quand je vois ce qu'encaissent tant d'autres personnes: les victimes des attentats et leurs familles, les victimes des inondations qui ont tant perdu et continuent à subir la pluie...
Alors oui, je dois retrouver le sourire et me secouer !!!!

vendredi 22 avril 2016

Blanche étincelle

Il y a quelques mois j'avais lu avec beaucoup de plaisir, je dirais même, savourer comme un bonbon, "La patience de Mauricette " de Lucien Suel. Parfois un peu dur, je dirais même tourmenté, mais ce roman m'avait profondément touchée, car j'ai vécu la douleur des états dépressifs de certains de mes proches. Je me suis vraiment attachée à Mauricette et à sa poésie; j'ai beaucoup apprécié son ouverture d'esprit, son amitié naissante avec Christophe. Bref, ce roman fait partie de ces livres dont je relis de temps en temps des passages, un peu au hasard et qui me comblent de plaisir, car la langue est superbe et les sentiments si présents.

Et là, toujours à la maison du bord de l'eau, par un jour de pluie, je me suis trouvée à court de lecture . Mon stock terminé ( en fait je me suis régalée avec Richard Ford: "Un Week-end dans le Michigan" et "Indépendance" ; il faut que je me procure le 3ème: "Etat des lieux," je crois ); trop tard pour aller à la médiathèque du village, alors, j'ai sorti du sac la liseuse offerte par mon fils (c'est vraiment un geste exceptionnel, car j'aime trop le contact avec le livre papier ) et l'ai alimentée avec "Blanche étincelle" de Lucien Suel et comme j'ai bien fait !

En effet, j'ai retrouvé une Mauricette apaisée, pleine de tendresse, touchée par l'amitié naissante avec Blanche, rencontrée à la librairie. Heureuse de partager des plaisirs de lecture, de musique, des visites au musée, (et tout cela sans aucune pédanterie, en douceur, tout simplement ) mais aussi de la rencontre avec les enfants de Blanche. Mauricette retrouve la chaleur d'une famille, elle est un peu une grand-mère d'adoption, qui partage les peines et les joies, qui fait découvrir certains auteurs, qui offre et partage ses bonheurs de lecture, mais qui fait aussi sauter les crêpes, qui choisit les graines pour le jardin et admire les exploits du plus jeune en skate : et tout cela avec des mots superbes .

Une belle histoire que je relirai par petites doses pour la savourer, encore et encore...
Un vrai bonheur.

mercredi 20 avril 2016

Charme printanier

Profitant du soleil nous avons fait une petite balade autour de notre hameau du bord de l'eau. Nous avons trouvé quelques asperges sauvages : un joli bouquet suffisant pour une petite omelette. La vue est agréable vers la mer mais aussi vers le massif du Canigou encore bien blanc en ce printemps.

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dimanche 17 avril 2016

un pas, encore un pas...

Hier a été une superbe journée : mon homme s'est enfin décidé à repartir marcher, une vraie marche. Cela faisait des mois qu'il prétendait ne plus pouvoir faire de longues balades en colline; son dos "le lâchait" etc... J'appréhendais beaucoup notre voyage prévu cet été avec au programme quelques belles randos dans les Montagnes Rocheuses; et ...miracle du retour au pays catalan et du soleil printanier: hier il a décidé que l'on pouvait faire le chemin du littoral entre la maison du bord de l'eau et Collioure. Et c'est une vraie réussite, outre le plaisir sans cesse renouvelé de la jolie balade

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nous avons passé tous les deux un excellent moment : mon homme a crapahuté comme un jeune, grimpé comme une chèvre et repris confiance en lui: c'est l'essentiel !
De jolies fleurs ont agrémenté notre balade

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et nous nous sommes offerts un bon petit repas dans un restau recommandé ( à juste titre) par les copains, et de la terrasse nous avons profité de cette jolie vue de Collioure, bien agréable en cette saison...

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Un seul regret : une partie du sentier littoral, bordant la côte rocheuse, est fermée en raison d'éboulements de la falaise.... et c'est dommage....
Le retour s'est fait tranquillement par les vignes et la colline: Heureux !
Ce matin, l'homme a repris son vélo pour ses 60 ou 70 Kms habituels et moi je me suis contentée de prendre aussi le mien pour faire quelques courses au village... Tout va bien !

lundi 4 avril 2016

Migration printanière

Et voilà, les jours défilent et j'ai délaissé ce blog. Trop occupée ces jours-ci à préparer à la fois les 30 ans d'Aurélie et notre départ pour la Maison du bord de l'eau. Nous sommes ici depuis hier et attendons le maçon qui doit faire une révision de la toiture, à condition que le temps soit suffisamment beau ! Hier le vent de Sud-Est soufflait violemment rendant le nettoyage du jardin assez pénible pour mon homme ! Pour moi le nettoyage de la maison fut assez rapide: un bon coup d'aspirateur et le tour est joué. Maintenant nous allons pouvoir profiter : jolies balades et retrouvailles avec les amis catalans sont au programme de ces 2 ou 3 semaines à venir.

lundi 9 novembre 2015

Bronzer

L'été, quand je suis à la maison du bord de l'eau, je profite beaucoup de la plage: j'aime tant aller nager tôt le matin quand la plage est encore presque déserte et que l'eau est calme et claire, c'est sans conteste un des meilleurs moments de la journée.

Plus tard dans la matinée et en fin d'après midi, je reviens pour nager encore, mais aussi pour retrouver les amis: c'est un peu comme un rendez-vous à la terrasse d'un café, on discute, on rigole, on refait le monde, on échange des bouquins, on projette des sorties aux festivals du coin, ou des soirées chez les uns ou les autres.

Finalement au bout de quelques jours de ce rythme de vie je suis bien bronzée, j'aime cela, mais sans m'exposer longuement au soleil, je ne veux pas brûler et suis souvent sous le parasol. Et aux heures les plus chaudes, je suis à l'ombre des arbres du jardin.

mardi 3 novembre 2015

Vin

Hier nous avons fermé la maison du bord de l'eau pour l'hiver. Prochain séjour là-bas au printemps, en principe en Avril.

Nous sommes revenus de la région catalane avec une petite provision de bon vin: notamment un Maury que nos dégusterons avec plaisir lors des repas partagés avec nos jeunes ou des amis.

Les derniers jours là-bas un bon vent a permis à quelques amateurs de se défouler !


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J'ai passé quelques bons moments au bord de l'eau : j'adore le bruit des vagues.

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J'aime surtout entendre la mer taper, la nuit, quand je suis bien au chaud dans mon lit douillet !

samedi 24 octobre 2015

Livre

Depuis hier nous sommes à la maison du bord de l'eau. En préparant mes bagages, j'ai commencé par mettre dans le sac les livres en attente :

- L'arabe du futur 1 et 2 de Riad Sattouf, recommandés par ma libraire et par Gilsoub
- Le Royaume d'Emmanuel Carrère que j'ai enfin pu retirer à la médiathèque de ma ville; j'ai été si longtemps sur liste d'attente que j'avais presque oublié; je ne sais plus si j'ai vraiment envie de le lire....
- Asmara et les causes perdues de Jean Christophe Rufin, suggéré par le club de lecture auquel je participe. J'aime bien Rufin et ne connais pas celui là.
Voilà, pour une dizaine de jours ici, je ne devrais pas m'ennuyer et n'aurai pas besoin d'aller à la médiathèque du village.

La lecture est sans conteste mon occupation favorite: j'adore bouquiner, je déguste les livres comme une gourmandise; comme j'ai été bien élevée, même si je n'aime pas, j'insiste un peu, je laisse de côté et je reviens, je ne me fie pas aux premières bouchées...Je donne à l'auteur sa chance jusque vers la 100 ème page. Si vraiment cela ne passe pas, à ce moment là, j'abandonne. Mais quand j'aime, je dévore et le livre envahit la maison.

mercredi 21 octobre 2015

Humain irreel

Nous allons bientôt partir pour notre dernier séjour de l'année à la Maison du bord de l'eau: c'est la période de taille des arbres et haie, de la visite au village de mes beaux parents et au joli cimetière d'où la vue sur la montagne environnante est superbe. Habituellement en cette saison les couleurs sont chatoyantes.
Est-ce humain d'aimer ce passage au cimetière, ce moment de recueillement ? J'avoue ne jamais visiter le cimetière lors de mes séjours en Normandie et je pense pourtant souvent à mes parents et grands parents, frères et soeurs qui séjournent là bas pour l'éternité.
Je prétends et affirme d'ailleurs qu'il n'est nul besoin d'aller au cimetière pour penser et garder le contact avec ceux que l'on a aimés. Rien d'irréel dans cette démarche en pensée.
Et pourtant, chaque Toussaint, je cède à la tradition et accompagne mon homme pour fleurir les tombes de sa famille...

jeudi 20 août 2015

Yoga

Durant mon séjour à la maison du bord de l'eau j'ai profité des séances de yoga, offertes par les commerçants de notre village, 2 fois par semaine, le matin de 9 à 10. Pour moi c'était une nouvelle expérience et j'ai beaucoup apprécié cette détente. J'espère en profiter encore en Septembre, après notre périple en Normandie et Bretagne.
Cet été est comblé par des retrouvailles familiales et amicales bien réelles qui m'éloignent du blog...
J'espère être plus fidèle aux 366 alphabétiques quand je regagnerai mes pénates.

samedi 27 juin 2015

week-end

A la maison du bord de l'eau, le week-end , on voit passer plus de monde : la plage se remplit un peu. C'est aussi l'occasion de revoir les habitués qui résident aux environs, c'est plus animé.
Par contre, je ressens comme un vide car nos enfants sont loin et ne peuvent nous rejoindre pour si peu de temps: il faut attendre leurs congés pour les revoir. Ainsi va la vie ....

lundi 22 juin 2015

Réminiscence

En nageant tôt ce matin dans une mer enfin calmée après tous ces jours de tramontane, j'ai eu le sentiment du déjà vécu, la réminiscence de jours d'été heureux et j'étais bien. Je me suis régalée du paysage si paisible des Albères, quand le soleil est encore bas et que notre village du bord de l'eau dort encore.

lundi 15 juin 2015

Katmandou

De bon matin, presque à l'aube, nous n'avons pas pris les chemins de Katmandou, mais la route pour la maison du bord de l'eau : migration d'été qui me convient bien. Cet après-midi: installation et demain il fera jour !


Maison du bord de l'eau

mardi 5 mai 2015

Valise

Ce n'est pas aujourd'hui que je bouclerai la valise; nous restons à la maison du bord de l'eau quelques jours encore; mon homme a trouvé une petite bricole à faire pour que la maison soit toute rénovée: changement complet des WC après plus de 50 années de bons et loyaux services. Matériel reçu aujourd'hui, demain ce sera posé.

mardi 28 avril 2015

Ombrelle ...ululement

Alors, selon Cristophe,le champion de Karaté que j'évoquais dans mon dernier billet, se réfugie au moindre rayon de soleil sous une ombrelle ! Quant à Gilsoub , il espère la suite...Drôle d'idée !
En ce moment je n'ai pas vraiment de suite dans les idées. En plus, en fait de coup de soleil, depuis deux jours, à la maison du bord de l'eau, le temps était plutôt à l'orage, et ce n'est pas le paradis, aujourd'hui une bonne tramontane s'est levée et chasse tous les nuages.

Malgré tout, on trouve à s'occuper: mon homme continue le carrelage de la chambre, j'écoute de la musique, assez éclectique, cela va des chansons de Léo Ferré, Cyril Mokaiesh , Alela Diane, et d'autres .... à un superbe quatuor à cordes de Mozart. Et pendant ce temps là, la propriétaire voisine venue faire ses nettoyages de printemps a complètement ratiboisé son laurier rose : çà c'est de la taille sévère !
Et moi, je lis.

J'ai passé d'excellents moments grâce au recueil de nouvelles de Russel Banks emprunté à la médiathèque du village :Un membre permanent de la famille:

Dans ce recueil Russel BANKS croque avec talent des instantanés de vie de la classe moyenne américaine, des familles éclatées, une jeune veuve retraitée, un père désespéré …. et c'est tellement bien écrit, avec à la fois humanité et espoir, qu'on a envie de continuer, ce n'est pas du tout larmoyant. Les nouvelles sont très bien construites: l'auteur campe avec talent le décor et les personnages. C'est sans effort qu'on visualise les scènes.

Un vieil homme, ancien marine tente de joindre les deux bouts en braquant des banques, mais ne veut surtout pas que ses fils le sachent en difficulté.
Un chien maintient le lien entre les membres d'une famille éclatée (c'est la nouvelle qui donne son titre au recueil: Un membre permanent de la famille, peut-être ma préférée )
Un homme a du mal à accepter la nouvelle vie de son ex-femme.
Le receveur d'une transplantation cardiaque accepte de rencontrer la veuve de son donneur et … surprise, je ne vous dirai pas la chute …
En Floride où ils venaient tout juste de s'installer pour l'hiver, un mari, jeune retraité meurt d'une crise cardiaque, laissant une veuve qui se sent pousser des ailes et d'un coup s'épanouit. Cette nouvelle « Oiseaux des neiges » est un petit chef d'oeuvre ! Extrait:

« Bien sûr que je l'aimais ! Et il va me manquer terriblement. Nous avons été mariés trente sept ans. Et je pourrais me focaliser là-dessus, sur ce que j'ai perdu. Je devrais peut-être, d'ailleurs. La plupart des veuves le feraient. Ou bien je pourrais me focaliser sur ce que j'ai vécu de bien, trente sept ans en sa compagnie, et en être reconnaissante. Mais quand tu as été toute ta vie mariée à quelqu'un et que ce quelqu'un meurt, d'une certaine façon tu meurs aussi. Sauf si tu décides de renaître transformée en quelqu'un d'autre, en une personnalité encore indéfinie. Alors c'est presque comme si tu avais l'occasion de redevenir adolescente. Pour l'instant c'est comme çà que je me sens. »


Un artiste partage avec ses amis l'annonce d'un prix prestigieux...
La nouvelle intitulée «  Blue »est particulièrement forte et marquante: une femme noire rassemble ses économies pour acheter une voiture; elle se rend chez un concessionnaire mais s'y retrouve enfermée à la fermeture du magasin en compagnie d'un chien de garde agressif ….  Petit extrait

« Avant que les policiers n'éloignent le chien et la libèrent de sa cage, il faudra qu'elle prouve son innocence. Chose qui n'est pas facile pour une personne noire dans cette ville. Jamais facile nulle part. Elle décide de ne pas composer le 911. »


Au vu de ces résumés très sommaires de quelques unes de ces nouvelles vous tenterez peut-être d'imaginer la fin. Je ne vous le conseille pas, laissez vous surprendre … Russel Banks est vraiment un expert de la nouvelle : il réussit en très peu de pages à construire une intrigue, donner corps à ses personnages et donner un sens à ses histoires et en plus, les chutes surprennent chaque fois par leur suggestion, leur force ou leur mystère. Et son écriture est pleine de finesse, de justesse et d'humanité.

Aujourd'hui je vais commencer un autre recueil de nouvelles de l'écrivaine nigeriane, Chimamanda Ngozi ADICHIE"Autour du cou ", ce sera sans doute un tout autre style ... Je ne pense pas qu'il soit question de sauterelles africaines aux tentacules énormes qui dévorent les récoltes ni de " ululement de chasseur caché imitant le cri de la chouette "...Peut-être aurai-je envie d'en parler après lecture?

jeudi 9 avril 2015

De ratatouille en zéro...

Depuis Dimanche nous sommes à la maison du bord de l'eau et là, je dois avouer que j'ai du mal à suivre les 366, pour diverses raisons toutes plus valables les unes que les autres: maison toute petite, difficulté de m'isoler,grand nettoyage, travaux, envie de balade au bord de l'eau, visites des amis pas vus depuis des mois, bref....le temps passe trop vite. Alors je vais essayer de grouper le tir !
Il fait un très beau soleil, la tramontane s'est enfin calmée après avoir soufflé durant 3 semaines avant notre arrivée; elle a eu un effet bénéfique sur le courant marin qui a rapporté beaucoup de sable et la plage est bien grande, tout en ayant encore ses habits d'hiver: algues sèches, bois flottés...
Ce n'est pas encore la période des bains(eau à 13°) ni de la ratatouille, mais mon épicier primeur vend de merveilleux petits légumes de saison: artichauts violets si bons à la barigoule, fèves tendres dégustées à la croque-au-sel et accompagnées de jambon de pays et pourquoi pas de cette bonne saucisse sèche d'ici: le fouet catalan, hum!! Foi de ténor, c'est un régal, pas besoin d'ultimatum pour que les assiettes se vident !

Après ces agapes printanières, un petite sieste sur la plage, bercée par le bruit des vagues puis une jolie balade, les bois flottés se parent de formes bizarres qui ne sont pas sans rappeler les bois de wapitis.

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Wapiti à Jasper lors de notre dernier voyage dans l'Ouest Canadien et Américain en Septembre 2012.

Et nous avons continué notre balade en explorant la colline à la recherche non pas de xénon, dont les yankees ont dû faire une razzia, car il était au niveau zéro, mais d'asperges sauvages qui ont fini le soir même en omelette délicieuse.

Et au retour, la mer était un peu agitée et la côte rocheuse s'ornait de dentelle!
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Aujourd'hui, c'était branle bas de combat à la maison: installation définitive de la cuisine.....
Je suis reléguée au jardin ou dans la chambre quand le vent se lève; ce soir c'est bien avancé: demain matin, fin des travaux. OUF!

samedi 4 avril 2015

Quartier

Demain nous partirons pour la maison du bord de l'eau, changement de quartier pour environ un mois: c'est le printemps, il faut ouvrir, dépoussiérer, aérer et en plus finir l'installation de la cuisine (commencée l'automne dernier). Mon homme doit aussi carreler la dernière chambre: et nous aurons une maison toute rénovée pour cet été.

Compte tenu de l'étalement des vacances de printemps nous verrons se succéder les amis des différentes régions qui viennent également profiter du bord de l'eau et réveiller les maisons endormies.

J'aime beaucoup notre petit coin en cette période: il y a plein de belles balades à faire dans les Albères et le long de la côte, la nature s'éveille et les grandes foules estivales n'ont pas encore envahi les plages.

J'espère que ma connexion sera en état de marche...

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