Mot-clé - souvenirs

Fil des billets - Fil des commentaires

lundi 9 mars 2015

Quart

Pas très inspirant ce mot !

Essayons quand même .

Le quatre-quarts était une spécialité de ma grand-mère qui en agrémentait nos goûters. Hum ! Pour moi, c'est la madeleine de Proust, je revois le banc de pierre à l'orée du bois, derrière la maison familiale; souvent ma grand-mère nous emmenait promener dans le bois, on cueillait de jolies petites fleurs, selon la saison : perce-neige, primevères et violettes, cyclamens. Nous nous arrêtions sur ce banc pour le goûter.

J'ai souvenir du quart en alu qu'on utilisait en camping : je n'aimais pas trop boire là-dedans, si on versait un liquide chaud, l'anse nous brûlait les doigts et zut on lâchait tout....Le dernier que j'ai eu était tout cabossé et je crois que mon fils aîné l'a encore utilisé en colo.

Et il y a eu un autre quart dans notre vie. Quand mon homme travaillait aux chantiers navals, il "faisait les quarts", une semaine de 5h à 13 h , la suivante de 13h à 21 h et ainsi de suite. C'était un rythme à prendre. L'avantage était d'avoir un peu de temps libre, ce qui lui permettait, par exemple, de pratiquer son sport favori: le vélo et aussi de faire les courses et un peu de ménage; comme je travaillais toute la semaine en horaire normal cela nous arrangeait bien et libérait du temps pour le week-end.

vendredi 6 mars 2015

Naissance

Comment ne pas penser à la naissance de mes 3 enfants : des moments douloureux mais si heureux ?
Après neuf mois d'attente, de partage de mon corps, ce petit être blotti sur mon ventre et c'est une vie qui commence; c'est un moment de grande émotion : d'abord un vide, et puis, un plein de douceur, de tendresse, de tant de choses à donner, tant d'amour à partager !

jeudi 5 mars 2015

Marguerite

Ma première pensée est pour cette jolie fleur qui agrémente si bien les les bouquets champêtres !

Et puis aussi la comptine:
il m'aime,
un peu,
beaucoup
passionnément
à la folie
pas du tout

Mais je pense que je ne serai pas la seule à effeuiller la marguerite...

Alors j'ai envie d'évoquer un autre souvenir d'enfance: une des sœurs de mon père s'appelait Marguerite, nous l'appelions Tante Guite; avec sa sœur Denise, elles tenaient une ferme dans le bocage normand; elles nous accueillaient souvent l'été, on retrouvait là d'autres jeunes cousins et cousines et aussi des enfants "en difficulté" qui venaient prendre l'air de la campagne. Tante Guite était celle qui passait le plus de temps aux fourneaux, et ses plats et ses desserts étaient des vrais régals : ah là là son flan aux œufs caramélisé avec le fer chauffé dans la braise du fourneau ... miam ! Que cela sentait bon dans cette cuisine !
Tante Denise elle, était plutôt l'animatrice, elle nous emmenait en balade, nous faisait faire la sieste sur des transats sous le tilleul. Et le soir venu, elle se mettait au piano et nous faisait chanter (il n'y avait pas la télé, ni internet, ni les consoles); on faisait aussi de belles parties de Monopoly, petits chevaux, cartes...Nous avons vraiment passé de très bons moments avec Marguerite et Denise !

mercredi 5 mars 2014

Elégance

Ce mot évoque pour moi le souvenir du cheval préféré de mon père; quand il trottait vers nous, dans le pré derrière la maison, mon père disait toujours : Regarde cette élégance !
C'est drôle, j'aurais plutôt dit cela des jolies dames chapeautées qui fréquentaient les concours hippiques !




une petite participation à 397 chansons à prise rapide
Aujourd'hui ''Elégance'' d'Alain Bashung

samedi 1 mars 2014

A perte de vue

A perte de vue, des champs de blé : une découverte faite avec mes parents, l'année de mes 20 ans . C'est ce souvenir qui me revient quand j'entends cette expression. Nous avions traversé l'Amérique du Nord d'Est en Ouest, pour rallier Edmonton en Alberta en venant de New York , Montréal, Québec : nous allions chez mon frère . Et je revois ces champs de blé des grandes plaines, que rien ne venait interrompre: pas un bosquet, pas un village; seules en Saskatchewan les batteries de moissonneuses batteuses qui travaillaient en rangs d'une dizaine coupaient un peu cette perspective ! Mon père, si fier de son grand champ de blé d'une douzaine d'hectares en Normandie , n'en croyait pas ses yeux! Combien de fois l'ai-je entendu répéter "du blé à perte de vue ! ".
C'est drôle comme cette expression est restée en moi associée aux champs , à la terre. Moi qui vis au bord de la mer et qui l'ai toujours fréquentée dans ma jeunesse normande (nous étions à la campagne mais à 3 kms de la mer ), j'ai devant elle une impression d'infini et ce n'est pas la même chose qu'à perte de vue dans mon ressenti .



N.B ; Je continuerai selon mon inspiration à participer à 397 chansons à prise rapide - 30/397
Aujourd'hui:''A perte de vue '' d'Alain Bashung

jeudi 20 février 2014

Qu'est-ce que j'oublie ?

Question que je me pose souvent quand je ferme la porte de la maison, que ce soit pour un petit déplacement local ou pour un long voyage.
Il m'arrive donc fréquemment de remonter l'escalier, ouvrir, vérifier que j'ai bien éteint la lumière, le gaz....
D'autres fois c'est juste un ressenti : l'impression d'oublier quelque chose et m'inquiéter pour rien.
J'oublie les dates, surtout les années,le jour et le mois restent plus facilement ancrés dans ma mémoire mais pas l'année: ainsi pour les dates de naissance de mes frères et soeurs : je pense à leur anniversaire mais oublie leur âge, je suis obligée de calculer en fonction de nos différences d'âge.
J'ai conscience d'avoir plein de souvenirs enfouis au fond de moi qui ne demandent qu'à resurgir, surtout si je peux les partager.
Mais je ne suis pas d'accord avec la conclusion d'Anne Sylvestre : on n'oublie pas "la vie"!




Ma participation à 397 chansons à prise rapide - 20/397
Aujourd'hui: ''Qu'est-ce que j'oublie ? '' d'Anne Sylvestre

mardi 18 février 2014

Le p'tit grenier

Tout en haut de la maison de mon enfance étaient deux petits greniers mansardés emplis de trésors.
Dans l'un s'entassaient des caisses de vaisselle datant certainement du dernier déménagement d'une autre maison familiale: cela ne nous intéressait pas particulièrement.
Dans l'autre étaient nos trésors préférés : une grande malle et des vieilles valises en osier emplies de vêtements un peu usagés et abandonnés , des robes 1900, des chapeaux , de jolis jupons , l'idéal pour se déguiser et occuper les jours de pluie. On montait de petites scènes de théâtre que l'on présentait à la famille le soir (c'était avant que la télé n'envahisse les salons)
On avait découvert aussi des albums de vieilles photos où pavanaient de jolies dames et où pédalaient de charmants messieurs un peu raides sur leurs vélocipèdes , grand-bi ou tricycle pour les moins hardis: nos arrières grands parents et leurs cousins et amis
J'ai réussi à conserver 3 de ces albums et vous en donne quelques extraits.


Charles_Garnier.jpeg Mon arrière grand père en 1891
Courses_ve_lo_-_Version_2.jpeg Courses vélocipédiques de Caen le 29 Juin 1890
Spectateurs_des_courses_2.jpeg Les spectatrices(eurs) des courses vélocipédiques de Bayeux en Juillet 1890
Les_3_Soeurs.jpegMa grand-mère et ses 2 soeurs

Si vous cliquez sur les photos elles s'agrandissent



Ma participation à 397 chansons à prise rapide - 18/397
Aujourd'hui: Le p'tit grenier d'Anne Sylvestre

page 2 de 2 -