dimanche 23 octobre 2011

40 années

"Oui" , le 23 Octobre 1971, ce petit mot nous a réunis pour la vie ... Ce fut un très beau jour, un automne très doux et ensoleillé: la fête, dans ma belle Normandie fut très réussie: couleurs d'automne, bouquets de cyclamens sauvages aux mains de mes petites nièces , un vin d'honneur dans le jardin de la maison de famille: mon "Val" , la famille et les amis réunis : une belle fête jusque tard dans la nuit!
Ce soir là, en dansant, un de mes frères m'a dit: "ton homme, je ne le connais pas, mais il doit être quelqu'un de bien, puisqu'il t'a choisie "!

Et , 40 années sont passées, avec des hauts et des bas, 3 enfants qui vont leur chemin, et maintenant une sérénité , beaucoup de plaisir à se retrouver ensemble et à encore découvrir de belles choses, de belles personnes, autour de nous et plus loin dans nos voyages...
J'aime ma vie avec toi, mon homme ...

Je n'ai rien à ajouter à ce poème d'Aragon

"Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement

J'ai tout appris de toi sur les choses humaines
Et j'ai vu désormais le monde à ta façon
J'ai tout appris de toi comme on boit aux fontaines
Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines
Comme au passant qui chante on reprend sa chanson
J'ai tout appris de toi jusqu'au sens du frisson

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre..(.....)

J'ai tout appris de toi pour ce qui me concerne
Qu'il fait jour à midi qu'un ciel peut être bleu
Que le bonheur n'est pas un quinquet de taverne
Tu m'as pris par la main dans cet enfer moderne
Où l'homme ne sait plus ce que c'est qu'être deux
Tu m'as pris par la main comme un amant heureux

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre (....)

Qui parle de bonheur a souvent les yeux tristes
N'est-ce pas un sanglot de la déconvenue
Une corde brisée aux doigts du guitariste
Et pourtant je vous dis que le bonheur existe
Ailleurs que dans le rêve ailleurs que dans les nues
Terre terre voici ses rades inconnues

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement"