jeudi 25 juin 2015

Univers

J'ai emprunté tout à fait par hasard, sans avoir lu aucune critique, ni entendu parler de ce livre, le roman d'Alice Ferney " Le règne du vivant", parce qu'il figurait sur le présentoir des nouveautés et parce que le titre me plaisait . Et je ne regrette pas .

Ce roman retrace le parcours d'un journaliste norvégien qui rejoint l'expédition d'un activiste écolo pour filmer sa lutte contre la surpêche et le braconnage. C'est un roman engagé et l'auteure nous invite dans l'univers des baleines; elle nous montre leur vie et leur combat inégal face aux hommes surarmés.
Le rappel des conditions antérieures de la pêche à la baleine où les hommes risquaient leur vie dans ce combat est un passage très intéressant de ce roman, bien documenté.

On sent la colère de l'auteur face à la cupidité sans limite de certains prêts à hypothéquer l'avenir de notre planète.
Le style d'Alice Ferney est très soigné, son écriture est poétique et pourtant le propos est parfois violent. Une scène m'a particulièrement touchée et dérangée aussi, j'ai été émue par sa beauté: la description terrible et magnifique de la mort d'un requin victime de la cruauté aveugle des hommes.

Extrait du point de vue des éditeurs (Actes Sud)

Alors que l'homme étend sur les océans son emprise prédatrice, "Le règne du vivant " questionne le devenir de "cette terre que nous empruntons à nos enfants" et rend hommage à la dissidence nécessaire, face au cynisme organisé.